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ST consulte un chirurgien orthopédiste dans une clinique médicale privée de la région de Montréal pour un syndrome du canal carpien. Celui-ci examine rapidement le poignet du patient et regarde le résultat de son EMG, avant de confirmer qu’une chirurgie est requise. La consultation dure une dizaine de minutes.
Le jour de la chirurgie, il est informé qu’il sera opéré par un autre médecin, car son chirurgien ne travaille plus à la clinique. Celle-ci n’examine et n’interroge pas le patient sur ses symptômes et procède directement à la chirurgie à ciel ouvert au canal carpien droit, dans des conditions de stérilité très basiques, ce qui étonne ST. ST décrit avoir ressenti une décharge électrique durant l’intervention, mais sa chirurgienne le rassure que tout est normal. Il quitte la clinique avec un rendez-vous de suivi prévu avec une infirmière une dizaine de jours plus tard.
Lors de son rendez-vous de suivi postopératoire, ST informe l’infirmière qui lui enlève les points, que ses symptômes se sont aggravés. Il a davantage de douleur et de décharges électriques. L’infirmière lui assure que ceux-ci vont s’améliorer. Sa chirurgienne n’est pas sur place et ne peut donc pas évaluer la condition de ST.
Quelques semaines plus tard, sa situation s’aggrave, et il appelle la clinique pour revoir le médecin. Impossible, le médecin n’est pas disponible. Il décide donc de consulter chez Exception MD. Son évaluation initiale dure 45 minutes et révèle que le canal carpien droit est encore bloqué, et les tests électriques démontrent que l’état de son nerf médian au poignet droit s’est détérioré. De plus, un examen complet de son membre supérieur gauche démontre un syndrome du canal carpien et une compression du même nerf, plus haut au niveau du coude. Le phénomène de double compression du nerf (comme un tuyau d’arrosage dans le jardin est rarement bloqué à un seul endroit) est très fréquent et doit être recherché pour obtenir les meilleurs résultats.
ST est alors opéré pour une reprise par endoscopie du canal carpien droit, une décompression endoscopique du canal carpien gauche ainsi qu’une décompression du lacertus gauche (au coude), en une seule séance, sous anesthésie locale de type Walant (sans garrot sur le bras). Il est ravi du résultat et regrette d’avoir subi la première chirurgie ailleurs. Lorsque nous lui avons demandé comment il avait choisi la première clinique, sa réponse :
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