La chirurgie conventionnelle (la méthode actuellement offerte dans les hôpitaux) s’effectue au moyen d’une incision longue de deux à trois centimètres dans la paume de la main. L’ouverture permet de sectionner le ligament transverse du carpe pour agrandir le canal mais cette technique impose toutefois de sacrifier et de sectionner les structures suivantes, soit;
Cette technique classique donne de bons résultats mais comporte de nombreux inconvénients:
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- It unnecessarily sacrifices important structures.
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- The healing period is considerably longer.
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- The risks of adhesion and post-operative stiffness increase.
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- The scar in the palm of the hand may remain hypersensitive for months and may be
unsightly.
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- The loss of postoperative strength can last for about four to six months.
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- The treatment of both hands should usually be separated by two to three weeks.
La décompression endoscopique utilisant le système Smart Release® représente la méthode la plus performante et rapide de traiter le syndrome du tunnel carpien. Cette technique ultra-moderne et peu invasive se réalise en quelques minutes sous anesthésie locale et sans points de suture.
Une mini-incision de 1 cm est réalisée au poignet permettant d’introduire des appareils miniaturisés afin de sectionner le ligament responsable de la compression nerveuse. Contrairement à la méthode classique, la peau et les muscles de la main ne sont pas touchés. La douleur est minime et le soulagement des symptômes est immédiat.
L’intervention dure une dizaine de minutes et est réalisée alors que le patient est complètement éveillé. Cette méthode ne requiert pas de soins postopératoires et le patient peut retourner rapidement à ses activités. Les deux mains peuvent être traitées en une seule séance, ce qui raccourcit considérablement la période de convalescence.
Bien que le taux d’efficacité des deux méthodes soit comparable et qu’elles présentent toutes deux des taux de complications et de récidives très faibles, la libération par voie endoscopique offre des avantages de confort et de productivité significatifs.
En raison de son caractère moins invasif, elle permet un soulagement des symptômes, une récupération motrice et un retour aux activités courantes beaucoup plus rapides.*
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- Technique minimalement invasive
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- Peu d’inconfort et de risques de complications
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- Soulagement immédiat des engourdissements
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- Amélioration directe de la qualité de sommeil
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- Temps d’indisponibilité minimal – La plupart des patients retrouvent l’usage de leur main en 24 à 48 heures
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- Permet de traiter les deux mains en une seule séance
Le Dr Brutus est un pionnier de la chirurgie endoscopique de la main au Canada et a déjà opéré plusieurs milliers de patients avec succès.
*Ces informations sont fournies à titre informatif uniquement. Les résultats peuvent varier d'un patient à l'autre.
Une proportion importante des gens qui souffrent d’un syndrome du tunnel carpien est aussi atteinte par le syndrome du lacertus.
Le syndrome du lacertus est causé par une compression du nerf médian à la hauteur du coude. Ses symptômes sont similaires à ceux du STC et se manifestent typiquement par des engourdissements, une perte de force, une diminution de la dextérité manuelle et des douleurs dans l’avant-bras. Les deux conditions sont fréquemment associées (ce qu’on appelle une double compression), mais elles peuvent exister seules.
Parce que les signes du syndrome du lacertus sont souvent confondus avec ceux du STC, son diagnostic est souvent manqué ou posé tardivement. Malheureusement, plusieurs médecins négligent de rechercher une cause secondaire ou son inadéquatement formés pour détecter la maladie. Ces erreurs de diagnostic sont une cause très fréquente d’échec de la chirurgie du canal carpien.
Tous les patients se présentant avec des engourdissements de la main dans le territoire correspondant au nerf médian (pouce index majeur) devraient être examinés non seulement pour le syndrome du tunnel carpien, mais aussi pour une compression de ce nerf au coude, sous le lacertus fibrosus. Le scratch collapse test est une manœuvre d’examen physique très peu connue mais très utile pour le diagnostic des compressions nerveuses comme le STC ou le syndrome du lacertus.
Jusqu’à récemment, le traitement chirurgical du syndrome du lacertus imposait une anesthésie générale ou régionale avec une très longue incision au niveau de l’avant-bras. Les résultats étaient aléatoires en raison de l’agressivité de l’approche chirurgie et de ses complications. Son traitement est aujourd’hui beaucoup moins invasif grâce aux progrès de la technique chirurgicale mais aussi d’anesthésie. La procédure se réalise sous anesthésie locale (walant ou Wide Awake Local Anesthesia Without Tourniquet) sur un patient complètement éveillé, ce qui permet de confirmer le retour immédiat de la force et de vérifier le résultat de la décompression.
La chirurgie demande une incision de deux ou trois centimètres au niveau du pli du coude. Le retour au travail de bureau est possible 24 à 48 heures après alors que le travail physique est possible après dix à quatorze jours.